Accueil > Antiquité > JAPON - BRULE PARFUM XIXEME EN BRONZE

JAPON - BRULE PARFUM XIXEME EN BRONZE

Type de produit : Bibelots et Objets de vitrine
JAPON - BRULE PARFUM XIXEME EN BRONZE POLYCHROME
40X30 CM
3608G

650 euros

Le kōdō (香道) est l'art japonais d'apprécier les parfums. C'est un des trois arts traditionnels avec la cérémonie du thé et l'ikebana. Lors d'une cérémonie de kōdō, les participants « écoutent » des fragrances exhalées par des bois parfumés brûlés selon des règles codifiées vers la fin du xive siècle.

Les bois parfumés ont été utilisés dans les rituels bouddhistes dès la période Nara (710-794). Les bois parfumés utilisés ne poussent pas au Japon et devaient donc être importés de l'Inde ou du sud-est asiatique à grand prix.

Au xie siècle, des compétitions étaient organisées à partir d'essences mélangés appelés awaseko. Dans le Genji monogatari, Murasaki Shikibu décrit ces compétitions autour des parfums chez les nobles de Heian4. Ces compétitions se transforment alors en réception mondaine et en jeu d'argent.

Des amateurs de parfums et des lettrés tels que le shogun Yoshimasa Ashikaga (1436-1490), le poète Sanjōnishi Sanetaka (1455-1537) ou Shino Sōshin (mort en 1522) ont évalué et classifié les bois parfumés et ont lié les règles des jeux à la culture littéraire. De plus en plus raffinés, ces jeux finissent par donner naissance au kōdō. Il reste aujourd'hui deux écoles principales de kōdō, Oie-ryū qui descend de Sanjōnishi Sanetaka et Shino-ryū, issue de Shino Sōshin.

La cérémonie a lieu dans une pièce où six à quinze personnes se rassemblent en formant un carré.

Un préparateur, le komoto, remplit de cendres de riz une coupe appelée le kiki-gouro. Une braise de bambou est brûlée séparément et placée à l'intérieur des cendres. Des tracés traditionnels sont effectués sur les cendres et un petit plat de mica est ensuite placé au centre. Enfin, un morceau de bois de la taille d'un grain de riz est déposé sur le mica. Ainsi les senteurs sont produites sans combustion.

La coupe passe ensuite de main en main pour l'« écoute » et revient au komoto qui a préparé une seconde coupe pour la comparaison.

Nous écrire
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires